par João S. Whitaker F. (Université de São Paulo), 27 juillet 2013
Les manifestations de juin dernier au Brésil ont surpris la plupart des observateurs étrangers, accoutumés à associer le pays à une certaine euphorie en raison d’un scenario démocratique ininterrompu depuis une trentaine d’années, d’un leader populaire et charismatique (Lula) auquel a succédé une ex-combattante contre la dictature (Dilma Rousseff) et d’une croissance économique ayant permis une redistribution relative des richesses (surtout dans les régions les plus pauvres du Nord et du Nord-Est) malgré la crise internationale.