Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine
Centre de recherche et de documentation sur les Amériques

APPEL A COMMUNICATIONS

 

5e colloque international du  Congrès International des Sciences du Territoire - CIST 2020

Les nouveaux dispositifs de régionalisation

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Le laboratoire latino-américain

 

Organisé dans le cadre du 5ème Congrès International des Sciences du Territoire 2020 : Population, temps, territoires (CIST2020), tenu entre les 18 et 21 novembre 2020 sur le Campus Condorcet (Paris / Aubervilliers), un atelier relatif au « Nouveaux dispositifs de régionalisation » est organisé par le laboratoire latino-américain.

Co-porté par : Silvina Cecilia CARRIZO (CONICET, Universidad nacional de la Plata, Argentine), Christian GIRAULT (CREDA), Laetitia PERRIER BRUSLÉ (Loterr–Prodig), Aldomar RÜCKERT (UFRGS, Brésil), Roberto UEBEL (UFRGS, Brésil) & Sébastien VELUT (IHEAL), l’appel à communications restera ouvert jusqu’au 31 janvier 2020.

 

Résumé : L’Amérique latine a connu différents dispositifs politiques et économiques d’intégration dans les années 1990 avec notamment la création du Mercosur (1991), de l’ALENA (1993) ou encore la relance de la CAN via la création d’une zone de libre commerce (1993). Cette effervescence régionaliste s’enracinait dans l’essor du néolibéralisme. Avec l’arrivée des gouvernements de gauche dans les années 2000, le régionalisme prend un tour plus politique : il s’agit moins d’étendre les aires commerciales que de créer des poches de résistance anti-hégémonique. L’échec de la zone de libre-échange des Amériques (ALCA ou FTAA), témoigne de ce tournant. Le retour de la droite dans les années 2010, comme le changement de positions des États-Unis, ralentit le déploiement de ces dispositifs institutionnels, voire conduit à leur démantèlement (UNASUR). Dans le même temps, les grands programmes d’infrastructures censés connecter le continent sont critiqués pour leurs conséquences territoriales et environnementales, et pour avoir été des vecteurs de corruption.

Comment repenser l’intégration dans ce contexte troublé ? Assiste-t-on à la mise en place de nouveaux dispositifs, plus focalisés et plus souples ? Voit-on se dessiner des sous-ensembles régionaux fondés sur de nouvelles logiques (PROSUL), tels que la mise en valeur des ressources, la sécurité régionale, les questions migratoires ?

 

Les États repensent la question des intégrations, parallèlement les entreprises, la société civile, les gouvernements locaux configurent d’autres territorialités et des rapports différents de coopération. Les fronts et les frontières qui ont caractérisé les modèles de développement latino-américains sont réactivés par ces dynamiques de valorisation et/ou la protection de ressources (mines, biodiversité, eau, énergie, tourisme). Ainsi, l’Amérique latine reste un laboratoire d’expérimentation pour des dispositifs de régionalisation.

Cette session abordera ces questions en privilégiant notamment, les actions liées à la mise en valeur et/ou la protection de certaines ressources, les échanges et les migrations internationales en étudiant notamment :

  • les anciens et nouveaux ensembles géopolitiques,
  • les acteurs et temporalités de l’intégration/régionalisation,
  • les réseaux de coopération et dispositifs d’intégration,
  • les fronts et frontières, les nouvelles configurations.

 

Télécharger les éléments de l’appel à communications au lien suivant.