Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine
Centre de recherche et de documentation sur les Amériques

Scandale Odebrecht, quand la corruption gangrène l’Amérique latine

Scandale Odebrecht, quand la corruption gangrène l’Amérique latine
Article citant Christian Girault, publié dans La Croix le 21 décembre 2017

 

[Extrait]

L’entreprise Odebrecht a mis en place un vaste système de corruption dont les ramifications s’étendent à plusieurs pays latino-américains.

Odebrecht, géant brésilien du bâtiment et des travaux publics (BTP) était autrefois le symbole de l’ascension économique du Brésil, avec des réalisations phares tels l’aéroport Simon Bolivar à Caracas, l’autoroute Grand Parkway au Texas ou encore la rénovation du stade Maracana à Rio. Pour décrocher de gros contrats, cette multinationale a gangrené plusieurs économies d’Amérique latine.

Un vaste système de corruption et d’ententes dans le secteur du BTP
L’affaire a éclaté en juin 2015, lorsque Marcelo Odebrecht, le PDG de l’entreprise familiale, a été arrêté dans le cadre de l’opération « Lavage-express ». Cette gigantesque enquête contre la corruption a révélé un système de versement de dessous-de-table pour l’accaparement de marchés publics.

Deux ans et demi après l’incarcération du magnat déchu, les révélations continuent d’éclabousser le secteur du BTP. Mardi 19 décembre l’autorité brésilienne de la concurrence a annoncé que le groupe avait procédé à des ententes avec d’autres entreprises pour se partager les marchés de construction routiers dans l’État de Sao Paulo, de 2008 à 2015. La veille lundi, une autre entreprise de BTP, Camargo Corrêa, a reconnu des pratiques similaires, impliquant également Odebrecht, pour truquer les appels d’offres de la construction de lignes de métro dans huit États du Brésil.

Retrouvez l'intégralité de l'article sur le site de La Croix

 

Photo : (Publiée sur La Croix) Manifestation contre le gouvernement et la corruption liée au géant brésilien de la construction Odebrecht, à Lima, le 20 décembre 2017. / Ernesto Benavides/AFP