Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine
Centre de recherche et de documentation sur les Amériques

Mesa de reacción : Bolivia. ¿Qué país nos deja el proceso electoral?

Lundi 21 octobre 2019, 17h30 - 19h30

 

Bolivia. ¿Qué país nos deja el proceso electoral?

Lundi 21 octobre 2019 de 17h30 à 19h30 

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Salle 3.01 du Centre de Colloques - Campus Condorcet, 5, cours des Humanités (Place du Front Populaire)

 

Los Yungas, La Paz-Bolivia. Elecciones del 2002.

 

 

El 20 de octubre habrá elecciones en Bolivia. Los principales contendientes son el actual presidente Evo Morales, del Movimiento al Socialismo, que busca una cuarta reelección luego de trece años de gobierno, y Carlos Mesa, de Comunidad Ciudadana, que fue presidente entre el 2003 y el 2005. El primero tiene la preferencia en las encuestas, pero el menor apoyo en una década; el segundo ha crecido en intención de voto pero todavía no llega al nivel de popularidad de Morales y no queda claro si conseguirá una segunda vuelta. El país polarizado se enfrenta a uno de los momentos más tensos de los últimos años.

En la mesa se discutirán los resultados preliminares de la jornada. Se buscará dibujar el nuevo panorama que se abre en el corto plazo y cuáles son las consecuencias hacia el futuro.

 

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Le 20 octobre prochain de nouvelles élections électorales ouvrent leurs portes en Bolivie. Les candidats principaux sont, Evo Morales, candidat du Mouvement vers le Socialisme (MAS) et actuel président en route pour un quatrième mandat et, Carlos Mesa, de la Communauté Citoyenne, président une première fois quant à lui entre 2003 et 2005. Tandis que le premier obtient la faveur des sondages, le second reste moins populaire. Néanmoins, quand les treize années passées à la tête du pays ne témoignent pas d'une victoire certaine de l'actuel président de la Bolivie, lui assurant ainsi un autre (re)tour sur la scène politique, Carlos Mesa, de son côté, semble bénéficier d'une certaine croissance dans les intensions de vote. Le pays est partagé, pôlarisé face à l'un des moments les plus intenses de ces dernières années. 

 

L'initiative de cette table ronde, tenue au lendemain des élections présidentielles boliviennes sera de discuter de cette dispute électorale ainsi que des horizons face auxquelles son issue laissera la Bolivie. 

 

Participants :

  • Christine Delfour, en poste à l'Université de Paris-Est-Marne-La-Vallée (UPEM) et spécialiste des processus de construction en Bolivie, elle est présente au moment du référundum du 4 mai 2008 et est l'auteur  de L'invention nationaliste en Bolivie : une culture politique complexe, (Paris, l'Harmattam, 2005).
  • Sebastián Urioste (depuis La Paz, Bolivie), politiste rompu à l'enseignement des langues, son expérience dans trois systèmes universitaires différents (France, États-Unis, Bolivie) et son appartenance à plusieurs réseaux de recherche l'ont permis de se spécialiser dans les thématiques d'interculturalité, d'internationalisation et d'interdisciplinarité. Corruption, dépolitisation et étude multidisciplinaire du pouvoir et de la relation entre politique et mémoire, ses axes de recherche actuels sont centrés autour des États d'exception en Amérique latine.
  • Hugo José Suárez, chercheur associé au CREDA Université de Paris 3, ses recherches portent sur la sociologie de la religion et de la culture, les pratiques religieuses au Mexique, la méthodologie de recherche qualitative et les relations entre culture et politique en Bolivie.
  • Franck Poupeau (Skype), directeur de recherche au CNRS et chercheur affilié à l'IHEAL-CREDA, spécialiste des inégalités urbaines et des politiques de l'eau en Amérique du sud et au États-Unis, il a notamment travaillé sur le rassemblement de plus de dix ans de travaux de terrain sur les conflits environnementaux dans la région andine et la Bolivie (Altiplano, 2017).