Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine
Centre de recherche et de documentation sur les Amériques

Retratos IHEAL - Charlotte Venturini

C’est après deux années de prépa Lettres que Charlotte fait son premier pas à l’IHEAL. A la recherche d’une formation pluridisciplinaire en sciences sociales, la licence Etudes internationales spécialité Etudes latino-américaines proposée par la Sorbonne-Nouvelle et l’IHEAL paraissait lui convenir parfaitement.

Effectivement, grâce à l’acquisition de notions en économie, en sciences politiques, ou encore en relations internationales, Charlotte a su appréhender le monde contemporain de façon plus technique. La licence a été un véritable tremplin pour notre étudiante, et lui a permis de préciser ses projets.

A la rentrée 2017, elle quitte le campus de Censier de Paris 3 pour rejoindre définitivement l’Institut dans le 7eme. Son objectif ? Traiter la question environnementale et la coopération dans ce domaine avec l’Amérique latine. C’est ainsi qu’elle décide de prendre la spécialité Géographie, en Master international. Bien que cette discipline soit quelque peu délaissée par la majorité des étudiants, Charlotte est ravie par son choix, notamment par l’enseignement spécialisé qui est dispensé.

Pour son mémoire de première année, elle s’engage alors sur le sujet des transformations des espaces ruraux en Argentine par l'implantation de l’agro-industrie du soja. Face à cette problématique importante dans le continent latino-américain, notre étudiante se doit d’aborder la thématique sous différents angles. Non seulement Charlotte s’adonne à la méthodologie du géographe, mais a également recours à celle de l’anthropologue. En effet, il n’est pas rare qu’il faille faire appel aux spécificités de plusieurs disciplines pour comprendre et analyser l’ensemble d’un sujet donné. Et c’est ce qu’apprécie notamment Charlotte, qui trouve l’enseignement diversifié et pluridisciplinaire, et précise que « tout est lié, tout est complémentaire. Cela nous permet de comprendre les mécanismes de la région dans leur ensemble ».

Outre sa pluridisciplinarité, le Master 1 permet d’introduire les étudiants à la recherche. Un point que Charlotte avait quelque peu sous-estimé avant son entrée à l’IHEAL, mais qu’elle trouve néanmoins très intéressant. Cependant, malgré son goût pour la recherche, elle désire continuer en Master 2 professionnel, attirée par les offres de stages en coopération avec l’Amérique latine reconnus dans le continent.

Mais avant de faire son entrée dans le monde professionnel, elle décide pour le second semestre de Master 1, de quitter le quartier de Saint-Germain, où est implanté l’Institut, pour rejoindre l’Institut ibéro-américain rattaché à la prestigieuse Université de Salamanque, partenaire de l’IHEAL.

Cette formidable expérience de partir étudier à l’étranger a été un « pas de plus vers l’Amérique latine » pour Charlotte. Elle a su retrouver des références qui lui étaient familières et a pu voir comment les recherches sur l’Amérique latine se réalisaient ailleurs. C’est également une occasion d'apprendre différentes façons de travailler : « en Espagne, les interactions entre les professeurs et les élèves ont beaucoup plus d’importance qu’en France ». Beaucoup d’exposés sont demandés, et « les étudiants sont beaucoup plus à l'aise à l’oral», fait remarquer Charlotte, ce qu’elle considère comme une opportunité de s’améliorer et de faire face aux futurs défis qu’elle rencontrera dans sa vie professionnelle. Quant au fond de la formation de l’Institut de Salamanque, Charlotte n’est pas déçue : sciences politiques (la communication politique, les systèmes politiques latino-américains, les relations internationales etc.), l’histoire économique de l’Amérique latine… Malgré les quelques différences entre la formation de la Sorbonne Nouvelle et de l’Institut de Salamanque, Charlotte reste enchantée par la pluralité des enseignements.

Mis à part les études, Charlotte a su retrouver l’ambiance chaleureuse qu’elle avait laissée à l’IHEAL, car à Salamanque, ville étudiante par excellence et où il fait bon vivre, notre étudiante a pu rencontrer des compères de nationalité très diverses, dont, bien sûr, beaucoup de latino-américains.

 

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Publié en mai 2018