Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine
Centre de recherche et de documentation sur les Amériques

Soutenance de thèse: "Aux origines de la Coupe du monde de football : Montevideo 1930. Culture de masse, usages politiques du sport et construction nationale »

18 octobre 2021, 14h00-18h00
Soutenance de thèse de Lorenzo Jalabert d'Amado
 
La soutenance aura lieu à la Maison de la Recherche de l'Université Sorbonne Nouvelle, salle Athéna, le lundi 18 octobre à 14h, devant un jury composé de : 


Monsieur Fabien ARCHAMBAULT, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (examinateur)
Madame Daphné BOLZ, Université de Rouen (rapporteuse)
Monsieur Gerardo CAETANO, Universidad de la República (rapporteur)
Monsieur Patrick CLASTRES, Université de Lausanne (examinateur)
Monsieur Denis MERKLEN, Université Sorbonne Nouvelle (codirecteur)
Monsieur William GASPARINI, Université de Strasbourg (examinateur)
Monsieur Olivier COMPAGNON, Université Sorbonne Nouvelle (codirecteur)

Résumé de la thèse : 

Du 13 au 30 juillet 1930, alors qu’il fêtait son centenaire de vie indépendante, l’Uruguay a accueilli dans sa capitale, Montevideo, la première Coupe du monde de football de l’histoire. Malgré son caractère pionnier, celle-ci a été relativement peu explorée par les sciences sociales en raison principalement de la difficulté d’accès aux sources la concernant. L’objet de cette thèse est de contribuer à historiciser cet événement sportif qui constitue à la fois un des exemples les plus aboutis d’utilisation politique du sport à des fins de construction nationale et un jalon majeur dans le processus de globalisation du football à l’œuvre durant l’entre-deux-guerres. Indifféremment désignée par ses contemporains comme « Tournoi du Centenaire » ou comme « Championnat du monde de football », cette diversité terminologique reflète le caractère protéiforme d’un événement se situant à la confluence de deux temporalités distinctes. Celle, nationale, d’un pays dont les élites cherchaient à investir les grandes célébrations patriotiques pour mettre en avant leur bilan politique et social et celle, d’une discipline sportive et de son institution reine, la FIFA, qui cherchaient, en dépit des rivalités sportives intercontinentales, à poser les bases d’une hégémonie planétaire.

Â