Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine
Centre de recherche et de documentation sur les Amériques

Deuxième édition du Festival l'Autre Amérique latine

Deuxième édition du Festival L’Autre Amérique latine
Par Clara de la Fuente

 

La deuxième édition du festival qui a eu lieu à la Bellevilloise (dans le 20eme parisien) du 25 au 27 mai 2018 a donné la formidable opportunité aux Parisiens et tout autre curieux de venir s’aventurer au QG culturel alternatif latino-américain.

Organisé cette année par le collectif Salve Selva et l’association Rencontres Culturelles, le festival était à l’origine une initiative portée par des étudiantes de la Sorbonne-Nouvelle, déterminées à faire découvrir l’Amérique latine autrement.

Cette année, ces trois jours ont été ponctués par les interprétations d’artistes venus des quatre coins de l’Amérique latine pour montrer et partager leurs talents. Danse, musique, cinéma, photo, peinture mais aussi tatouage… un total de 50 projets artistiques provenant de plus de 11 pays différents.

Ainsi, dès le vendredi, les musiciens ont plongé le public dans cette ambiance internationale. C’est le groupe musical franco-brésilien Joia, qui a donné le la à la soirée, en promouvant une musique vivante, résultat d’un mélange d’influences entre la musique française, brésilienne et autres sonorités latines et reggae. D’autres groupes musicaux ont pris la relève comme le duo de Willan Farinango et Daniel Mancero, venus d’Equateur, et puis Violetazul, qui a enchanté les spectateurs par la douce mélodie des percussions de Colombie et du Chili. 

Des artistes venus d’Allemagne, d’Espagne, et des États-Unis étaient aussi de la partie pour éclairer aux yeux des Français les multiples facettes de la culture latino-américaine. C’est le cas par exemple de MAL Crew, un ensemble de collectifs qui peint en espace public, expérimenté en pédagogies artistiques communautaires.

Pendant ces trois jours, le public a été chouchouté, car, en plus de mettre la main à la pâte dans le cadre des ateliers de peinture participative, les curieux ont pu déguster les spécialités du chef Carlos Peñarredonda, propriétaire du restaurant Candelaria, où les tacos traditionnels mexicains font ravage. Tout en sirotant leur capïrinha, le visiteur pouvait ambuler dans les galeries où étaient exposées photos et peintures signées d’une dizaine d’artistes.

Enfin, il aurait été dommage de ne pas conserver un souvenir de ce week-end chaleureux : nombre de stands étaient placés là pour offrir colliers, bracelets, bijoux équatoriens et faits main, t-shirt et maillots de bain péruviens, ou encore petits badges mexicains, souvenirs de ce festival réjouissant et festif.

 


©  IHEAL-CREDA 2018 - Publié le 29 juin 2018 - La Lettre de l'IHEAL-CREDA n° 19, juillet 2018.