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Étudiants LAGLOBE : découvrez leurs portraits

 

Ils arrivent de pas moins de 12 pays différents, la Bolivie, la Belgique, le Brésil, la Colombie, l’Équateur, la France, le Ghana, la Hollande, l’Italie, le Mexique, l’Espagne, le Royaume-Unis et l’Uruguay et représentent la première promotion à avoir été sélectionnée pour pouvoir profiter du tout récent Master LAGLOBE.

 

 

Le 16 septembre 2019, les 17 premiers étudiants de LAGLOBE sont arrivés en Espagne pour effectuer le premier de leurs quatre semestres du programme, « Latin America and Europe in a Global World ». Nous vous présentons aujourd’hui le programme de ce Master d’excellence grâce aux témoignages de quelques-uns d’entre eux sur le point de terminer leur premier semestre à l’Université de Salamanque en Espagne. Dès le semestre prochain ils s’envoleront pour la Suède où ils poursuivront leur deuxième semestre à l’Université de Stockholm.

 

Depuis le 4 novembre 2019 une nouvelle campagne de candidatures aux bourses LAGLOBE a été ouverte. Celle-ci restera ouverte jusqu’au 14 février 2020. Alors, pour vous faire une idée de ce que représente vraiment le Master LAGLOBE nous avons posé la question aux principaux intéressés. Voici quelques-uns de leurs portraits et quelques-unes de leurs impressions : Federico Pipitone (21 ans) ; Gonzalo Puig (30 ans) ; Nicolás Larrea (27 ans) ; Modester Doumon (26 ans)  et Sarah Ledoux (27 ans) racontent d’où ils viennent, pourquoi ils ont choisi ce Master et quelles en sont leurs premières impressions, ce qu’ils attendent de Stockholm et de Paris et ce qu’ils imaginent pour la suite.

 

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Modester Doumon a 26 ans et est originaire du Ghana où elle revient après un long moment passé au Togo en Afrique de l’Ouest pour étudier la linguistique et l’espagnol à l’Université du Ghana. En effet, d’une formation principalement scientifique au lycée, ce n’est finalement ni vers la médecine ou la biologie qu’elle se tourne, comme elle aurait imaginé, mais plutôt vers une formation qui puisse lui permettre « d’utiliser mes atouts en langue ».

Elle raconte que le Ghana est un pays anglophone, entouré de pays francophones et que, d’ailleurs, en Afrique, la plupart des pays parlent le français ou l’anglais. Elle, est fascinée par les langues et souhaite poursuivre dans cette voie. En outre, sa matière de prédilection en Licence est celle des Études latino-américaines, cette filière lui permet de rencontrer des ambassadeurs de pays latino-américains lors de conférences et de participer à de nombreuses activités culturelles organisées par le département d’espagnol de son Université. Elle développe un fort intérêt pour l’Amérique latine et les sciences sociales et c’est pour toutes ces raisons que, naturellement, le choix d’un Master tel que celui de LAGLOBE apparaît évident. Et elle en est très contente :

« Avec LAGLOBE je sais que j’ai fait un bon choix. Le fait de voyager et d'étudier dans des environnements différents avec des étudiants de nationalités différentes est une expérience enrichissante et très épanouissante. Au-delà des aspects académique et professionnel, un grand atout du Master, est celui de la diversité culturelle, LAGLOBE m’offre un monde différent de ce que j’ai connu, un monde multiculturel plus proche du monde dans lequel nous vivons. ».

 

Federico Pipitone a 21 ans et c’est l’un des plus jeune de la promotion ! Originaire d’Italie il poursuit une Licence de lettres à Paris 4 avant d’intégrer le parcours d’Études Européennes et Internationales de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3. C’est au cours de sa troisième année et alors qu’il a choisi une spécialisation sur les Études Latino-américaine qu’il entend parler du lancement du Master LAGLOBE.

Ce qui l’a surtout attiré dans le programme LAGLOBE c’est bien sur son attrait pour la région latino-américaine, mais surtout la perspective d’une formation académique tournée vers l’international qu’il est impatient de terminer en mettant en pratique l’ensemble des différentes méthodologies - qui lui auront été enseignées dans les trois Instituts différents – dans la poursuite de son travail de recherche au dernier semestre et ainsi « toucher de ses propres mains la réalité latino-américaines, en faisant de son Mémoire de recherche quelque chose de très personnel. » et ce, même si il ne dispose pas encore d’un projet clairement défini.

Federico est très content de son premier semestre à Salamanque. Même si le niveau est haut et un peu impressionnant, le programme est riche et diversifié. Les professeurs proposent des débats au cours desquels tout le monde intervient avec ses propres apports personnels. En effet, selon lui, toute la promotion fait preuve d’un « esprit dynamique, proactif et enthousiaste » ce qui donne une couleur toute particulière à chaque cours, chaque séminaire et chaque table ronde et répond à l’une de ses premières attentes de départ. Se voir octroyer un apprentissage allant finalement bien au-delà des simples contenus, lesquels sont d’ailleurs « aujourd’hui facilement accessibles grâce à internet ».

 

Gonzalo Puig, quant à lui, a 30 ans et est originaire d’Uruguay. Formé en science politique à l’Universidad de la República, pour lui la richesse de la formation LAGLOBE réside dans sa diversité. Aussi bien disciplinaire qu’humaine. En effet c’est son souhait de découvrir une méthodologie d’enseignement faite d’une combinaison de disciplines, aux côté d’étudiants de diverses nationalités, en différentes langues, dans différents pays et au sein de plusieurs Instituts « prestigieux mais différents » qui l’a poussé à choisir le Master Erasmus Mundus. Parce que « le Master LAGLOBE c’est ça. ».

Et, jusqu’à présent, la formation lui permet de combiner, ses intérêts académiques, tels que la science politique, les études internationales et l’économie politique avec un enrichissement personnel sans égal. Ce qu’il considère être un grand avantage différentiel dans la poursuite de sa carrière à venir.

 

Nicolás Larrea, à l’âge de 27 ans, Nicolás a déjà une Licence en sciences économiques de l’Université de Buenos Aires et un semestre d’échange à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye derrière lui. Une expérience qui lui a d’ailleurs permis de « découvrir une nouvelle réalité en termes non seulement académiques mais aussi linguistiques et personnels ». En effet, c’est le désir de revenir en Europe ; la possibilité de bénéficier d’une formation dont les semestres sont donnés dans des villes de pays différents ainsi que la richesse de la maquette du programme LAGLOBE qui l’ont poussé à choisir ce Master. Selon lui, « peu de masters au travers le monde offre une dynamique si enrichissante. ».

Pour lui, le fait de poursuivre un Master au sein de pas moins trois Instituts, appartenant à trois Universités, situées dans trois villes et pays distincts est un grand avantage en termes de découverte, d’apprentissage et d’enrichissement. En effet, et après presque dix semaines de résidence à Salamanque, il a déjà beaucoup découvert de la culture et des coutumes espagnoles. Pour ce qui est de la langue et originaire d’Équateur il n’a pas, pour l'instant, été confronté à de grosses difficultés, même si certains particularismes sont à souligner. Même s’il trouve très riche de pouvoir partager ces nouvelles expériences avec des personnes venant d’endroits différents, c’est surtout la construction de la maquette qui représente l’attrait du Master LAGLOBE pour lui.

Celle-ci est constituée d’une grande variété de spécialisations professionnelles et académiques et lui permettent de nourrir un appétit croissant pour les autres sciences sociales que celles des sciences économiques. En outre, et étant issu d’un domaine très lié aux environnements de l’enseignement et de la recherche, il attend lui aussi et avec impatience le dernier semestre tout particulièrement dédié à l’expérience de terrain et à l’aboutissement d’un projet de recherche. Même si tout cela n’est pas entièrement ficelé, il pense, pour la suite de son parcours, peut-être à un doctorat.

 

Sarah Ledoux, 27 ans est originaire du Royaume-Unis mais elle a aussi la nationalité française. Après une licence en psychologie et un master en relations internationales au Royaume-Unis, elle part travailler quatre ans au Honduras dans l’éducation supérieure et le développement international. C’est à ce moment-là que développer sa connaissance de la région latino-américaine apparaît comme une suite logique vers son objectif d’entreprendre un doctorat dans le domaine de la science politique et des gouvernements, et, c’est pourquoi, une partie tout particulièrement attractive du Master LAGLOBE selon elle réside dans le dernier semestre de la formation.

Durant celui-ci, trois mois se déroulent dans le pays de résidence d’un des six partenaires universitaires de LAGLOBE ou dans un de ces nombreux partenaires professionnels, en fonction du choix des étudiants d’orienter leur parcours vers un terrain de recherche ou vers celui d’un stage. Pour Sarah, cela offre surtout une grande flexibilité. Celle de pouvoir s’orienter vers une région pour laquelle les étudiants sont vraiment passionnés.

Néanmoins, de nombreux autres points représentent des points forts de ce Master qui lui avait semblé être « parfait pour elle ». Par exemple, sa maquette apparaît comme être le juste milieu entre les opportunités d’apprentissages académiques et celles des enseignements plus professionnalisant. Son format multidisciplinaire et le consortium des trois partenaires universitaires offrent un environnement d’études à la fois « holistique et unique ».

 

Retrouvez plus d'informations sur le Master LAGLOBE au lien suivant & directement sur le site LAGLOBE.

 

Retrouvez d'autres de leurs profils dans notre prochaine lettre d'information...

 

©  IHEAL-CREDA 2019 - Publié le 29 novembre 2019 - La Lettre de l'IHEAL-CREDA n° 36, décembre 2019.

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