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Étudiants LAGLOBE : découvrez leurs portraits

 

 

Ils arrivent de pas moins de 12 pays différents, la Bolivie, la Belgique, le Brésil, la Colombie, l’Équateur, la France, le Ghana, la Hollande, l’Italie, le Mexique, l’Espagne, le Royaume-Unis et l’Uruguay et représentent la première promotion à avoir été sélectionnée pour pouvoir profiter du tout récent Master LAGLOBE.

 

 

Le 16 septembre 2019, les 17 premiers étudiants de LAGLOBE sont arrivés en Espagne pour effectuer le premier de leurs quatre semestres du programme, « Latin America and Europe in a Global World ». Nous vous présentons aujourd’hui le programme de ce Master d’excellence grâce aux témoignages de quelques-uns d’entre eux sur le point de terminer leur premier semestre à l’Université de Salamanque en Espagne. Dès le semestre prochain ils s’envoleront pour la Suède où ils poursuivront leur deuxième semestre à l’Université de Stockholm.

 

Depuis le 4 novembre 2019 une nouvelle campagne de candidatures aux bourses LAGLOBE a été ouverte. Celle-ci restera ouverte jusqu’au 14 février 2020. Alors, pour vous faire une idée de ce que représente vraiment le Master LAGLOBE nous avons posé la question aux principaux intéressés. Voici quelques-uns de leurs portraits et quelques-unes de leurs impressions : ils racontent d’où ils viennent, pourquoi ils ont choisi ce Master et quelles en sont leurs premières impressions, ce qu’ils attendent de Stockholm et de Paris et ce qu’ils imaginent pour la suite.

 

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Elena Acho, Elena vient de Badajoz, en Espagne, mais, dès l’âge de 18 ans, elle décide de partir étudier à l’étranger. Elle part alors pour le Royaume-Unis et obtient sa licence de relations internationales et de lettres modernes à l’Université de l’Essex, dans la ville anglaise de Colchester. A l’époque, elle est déjà tout particulièrement intéressée par l’Amérique latine, ce qui la pousse, dans un premier temps, à apprendre le portugais et, dans un deuxième, à poursuivre ses études au sein de l’Université Fédérale de Bahia au Brésil. Elle considère cette période comme un moment phare de son orientation académique et plus largement personnel et professionnel, puisque cette spécialisation sur les études latino-américaines lui permet de s’investir dans de nombreuses activités extra-scolaires et de s’immerger dans la réalité latino-américaine. C’est alors qu’elle découvre le master LAGLOBE et que la formation qu’il propose lui apparaît comme la suite logique.

Jusqu’à maintenant, le master Erasmus + dépasse ses attentes. Aussi bien en termes d’enseignements académiques que d’enrichissements personnels. Pour l’instant en Espagne, la formation, assez intensive selon elle est faite de cours quotidiens, obligatoires ou optionnels au cours lesquels de nombreux intervenants extérieurs interviennent. Le programme englobe aussi bien la science politique que l’histoire, l’économie et même la poésie caribéenne ou le cinéma révolutionnaire, « ce qui est passionnant ». Malgré tout, les étudiants essaient de se libérer du temps pour pouvoir profiter un peu de ce que à la fois Salamanque mais aussi l’Université ont à offrir en termes d’expositions, d’open mics, de cours de danse, de cinéma ou même de lecture et d’écriture.

Le semestre prochain arrivera Stockholm et la Suède, et, même si, à l’instar des autres étudiants de sa promotion, elle est impatiente de découvrir ce à quoi ressemblera la formation LAGLOBE, elle espère pouvoir se pencher davantage sur son projet de recherche, prendre le temps de voyager au travers le pays et essayer de s’engager davantage dans une ONG locale. En effet, pour Elena, c’est son désir d’évoluer, sur le long terme dans le milieu de la coopération et du développement qui l’a également poussé à choisir LAGLOBE au départ. Elle espère beaucoup, grâce à lui, gagner l’expérience académique, professionnelle et personnelle requise pour s’épanouir dans le secteur humanitaires avec une vue plus globale sur une coopération internationale qu’elle imagine construite selon une dynamique de dialogue et de soutien mutuel et, des domaines, selon elle, dans lesquels, « l’Amérique latine au même titre que l’Europe ont encore beaucoup de chemin à faire. ».

 

Eduardo Gómez Salazar, Eduardo a 28 ans et s’intéresse aux relations internationales depuis sa licence en Colombie, son pays d’origine. Ce n’est qu’après un premier échange et son diplôme de master en sciences humaines et sociales, mention histoire obtenu à l’Université de Rennes 2 en France que l’opportunité de poursuivre un semestre dans trois pays différents ainsi qu’un stage de fin de master dans un quatrième lui apparaît comme une réelle chance.

De plus, après ses études en France et à son retour en Colombie, Eduardo travaille dans une ONG partenaire du Programme National de Substitution de Cultures dont la raison d’être est de proposer aux zones les plus isolées de la Colombie une alternative légale à la culture de la coca. Ainsi, l’univers de la coopération et du développement s’imposent à lui.

Néanmoins, et sur un plus court terme, ce sont les possibilité de développement personnel et académique que permet le master Erasmus + qui l’attirent. En effet, Eduardo souhaite d’une part vivement continuer de voyager, découvrir l’Espagne, la Suède et enfin la France et, d’autre part, s’engager plus en avant lui aussi dans la voie de l’enseignement et de la recherche. C’est d’ailleurs ce qu’il prévoit pour la suite de son parcours, à savoir, de choisir le chemin d’un doctorat dont il doit encore réfléchir les modalités.

 

Fernanda Oliveira de Almeida, Fernanda a 24 ans et est originaire du Brésil où elle obtient, à l’Université de São Paulo, un diplôme de master en géographie. Cette discipline représente pour elle la voie idéale pour aborder le monde telle qu’elle le conçoit, à savoir un ensemble de sociétés dont aucune n’est dénuée de rapport à l’espace et au territoire. Ainsi, la géographie lui permet d’approcher ces deux éléments, « essentiels pour comprendre le monde d’aujourd’hui ». En outre, elle a toujours était attirée par l’univers de l’enseignement et de la recherche, c’est ce qui l’a poussé à s’impliquer dans certains départements d’études spécifiques à l’époque de son master, tel que celui du laboratoire de géographie politique et d’aménagement du territoire de l’Université de São Paulo. C’est à ce moment où elle débute ses recherches sur l’Amérique latine et sur l’Europe. Or, LAGLOBE est la plateforme idéale pour développer l’ensemble de ces attentes.

En effet, les notions d’espace et de territoire sont intrinsèquement présentes dans le master LAGLOBE. Une fois encore la richesse d’une formation octroyées dans des pays distincts, en des langues plurielles et au cœur de cultures différentes lui permet de répondre à son désir « d’étudier le monde depuis une perspective globale et depuis plusieurs approches afin, dans un deuxième temps, de diffuser cette approche et cette méthodologie académique ».

Au-delà de la qualité et de l’intensité du programme LAGLOBE, du fait de son caractère pluridisciplinaire et de son ancrage dans la recherche, des particularités de la formation qui selon elle contribuent à comprendre l’Amérique latine et l’Europe de manière critique et très enrichissante, le partage avec des personnes venant de différents endroits représentent « l’une des parties les plus intéressantes du programme car cela permet d’appréhender différents interprétations de la réalité ». Elle dit d’ailleurs des cours qu’ils sont extrêmement pertinents et des discussions qui les entourent de haut niveau.

 

Axelle Tisseau, Axelle à 20 ans et est originaire de France. Ce n’est qu’après trois années de classe préparatoire littéraire au lycée Chateaubriand de Rennes et alors que son parcours universitaire reste indécis qu’elle entend parler du master LAGLOBE. Persuadée de vouloir étudier l’Amérique latine tout en conservant la richesse d’une pluridisciplinarité d’enseignement, caractéristique de son parcours antérieur, le master LAGLOBE apparaît comme une évidence. Selon elle, LAGLOBE c’est « une opportunité d’ouverture exceptionnelle », et ce, selon les différentes dimensions académique, professionnelle, mais aussi humaine.

En effet, et du point de vue universitaire, la grande pluridisciplinarité des enseignements, couplée à la diversité des approches méthodologiques possibles grâce à un programme de cours dispensés dans les trois grandes universités de Salamanque, Stockholm et de la Sorbonne Nouvelle lui offre « l’opportunité d’aborder, selon une approche large, aussi bien l’Amérique latine que l’Europe ». C’est d’ailleurs la volonté de souhaiter interroger la relation entre l’Europe et l’Amérique latine depuis un ancrage dans la discipline de l’histoire que lui permet de confirmer cette incroyable possibilité de mobilité entre les deux régions.

Et, en dépit du fait que ces projets ainsi que le master LAGLOBE représentent une importante charge de travail, l’épanouissement humain auxquels ils sont corrélés ne font que confirmer son envie de poursuivre dans la voie d’un doctorat et, à plus long terme, dans celle de l’enseignement et de la recherche à une échelle internationale.

Retrouvez plus d'informations sur le Master LAGLOBE au lien suivant & directement sur le site LAGLOBE.

 

Retrouvez bientôt leurs profils et d'autres à venir à cette page du site LAGLOBE...

 


© IHEAL-CREDA 2019 - Publié le 20 décembre 2019 - La Lettre de l'IHEAL-CREDA n° 37, janvier 2020.