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La Lettre de l'IHEAL-CREDA n° 23 - novembre 2018
Retrouvez nos anciens numéros dans les archives de la Lettre de l'IHEAL-CREDA.
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Édito
Au Nicaragua, la farce et la tragédie se jouent en simultané
Par Hélène Roux
« Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d'ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. » Cette affirmation de Karl Marx, souvent plaquée sur des situations très diverses (ce qui, peut-être, en confirme la justesse) a sa place pour décrire la situation au Nicaragua. Non pas pour comparer deux époques – celle du renversement d’une dictature par de jeunes révolutionnaires sandinistes et celle du pouvoir actuel éreinté par un vieux despote – mais au contraire pour l’appliquer à une actualité brûlante où tragédie et farce se jouent en simultané. Et même pour retourner la citation : au Nicaragua, la farce du pouvoir a engendré une tragédie qui se joue devant les yeux assez distraits de l’opinion publique internationale. Il est vrai que même ceux qui suivaient attentivement l’évolution politique du pays et en mesuraient les dérives ont été abasourdis par l’escalade vertigineuse d’une violence policière létale qui, à partir de la mi-avril, a révélé la brutalité du pouvoir en place. En effet, le nombre élevé de victimes mortelles et de blessés enregistré dès les premiers jours avaient de quoi susciter l’incrédulité dans un pays présenté de manière assez unanime comme le « plus sûr de la région ».
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